Anima Studium - Acte IV Scène 3

Publié le par Cidragon6

Informations : Anima Studium -Acte 4 Scène 3 - Cidragon6 – 2007

 

Acte IV

Scène 3

 

Elle – Je pense au monde…

Moi – Il est si grand, il y a tant de pays à visiter.

Elle – Dans le temps, je n’étais pas forte en géographie. Tout à bien change, et je me débrouille plutôt bien maintenant.

Moi – La terre est grande, mais elle est aussi dangereuse.

Elle – Il y a tellement de gens qui ont de mauvaises intentions…

Moi – Si tu ne fais pas attention, tu peux te retrouver pendu à un arbre, mort pour des causes inutiles.

Elle – Mais tu peux voir des choses inoubliables…Les cascades, la jungle, les déserts…

Moi – Il parait que dans le désert, on peut trouver des endroits sous la domination du silence total…Un silence si fort que tout parait irréel, tout semble tellement…étrange…

Elle – J’aimerais tellement vérifier cela. Si on fait bien attention, on ne peut jamais bénéficier du silence total. Il y a toujours une machine, des gens qui parlent, qui crient, le bruit des lumières, de l’électricité qui passe à travers les machines…Quand on y pense, même le bruit de notre cœur, de notre sang qui coule dans nos veines.

Moi – Il y a des bruits partout, je ne vois pas vraiment comment on pourrait s’en séparer.

Elle – C’est vrai que même en se bouchant les oreilles, on entend quand même un bruit énervant.

Moi – Le monde est électrique, nous ne pouvons pas y échapper.

Elle – Remarque, ce n’est pas partout qu’il y a cette technologie.

Moi – C’est vrai…Les pauvres pays qui ne bénéficient pas de cette avancée, pourtant si simple.

Elle – Il y a trop d’inégalités dans le monde.

Moi – En n’appartenant à aucun parti politique, je pense que les socialistes ont bien raison de vouloir réduire les inégalités.

Elle – Mais d’un autre côté, ils n’utilisent pas du tout les bonnes méthodes.

Moi – Le monde ne peut guérir de l’homme. Pour que le monde puisse être soigné, il faudrait que l’espèce humaine entière disparaisse avec toutes ses bêtises.

Elle – De la manière que cette terre est organisée, il n’y a pas beaucoup de solutions possibles.

Moi – J’ai imaginé tellement de solutions, tellement de principes…Si un jour j’étais milliardaire, je ferais tellement de bien à travers le monde…Je créerais de gigantesques orphelinats pour les pauvres enfants qui meurent de faim…

Elle – Je n’hésiterais construire de gigantesques marchés, des colossales commerces entre les pays pauvres et les pays riches.

Moi – Faire des heureux dans ce monde…

Elle – Mais tu as dit qu’on ne pouvait le soigner…Tu as dit que la seule manière est d’éteindre l’espèce entière. Te contredis-tu ?

Moi – Non, je pense toujours cela. J’essayerais quand même, j’aurais l’espoir, mais je sais que de toutes manière, ce n’est pas l’argent qui règle tout. Je vais simplement essayer d’expliquer sans faire de polémiques.

Elle – Vas-y.

Moi – Le problème des pays pauvres, ce n’est pas le fait qu’ils ne soient pas évolués. Ce sont ces dirigeants qui sont les vrais criminels. Ils pillent le pays entier, ils reçoivent les aides humanitaires des autres pays, mais la population ne profite pas de cet aide. Ils se construisent des palais, des mosquées, ils se font soigner quand ils vont mal, ils le gaspillent. Ces tyrans modernes ne pensent pas à leur villes qui se transforment en désert, ils ne regardent même pas les enfants mourir de soif, mourir de faim…Ils ne veulent même pas entendre parler de ces mères qui pleurent leur bébés, morts nés à cause du manque d’eau, à cause de la mauvaise hygiène de vie.

Elle – C’est scandaleux…

Moi – Sans parler, par exemple, des catastrophes. Quand il y a le tsunami, les gens des pays Européens ont tellement eu pitié qu’ils ont fait des dons…Cet argent n’est jamais parvenu jusqu’à ces pays mutilés dont la reconstruction n’est pas encore terminé.

Elle – C’est vrai… Il n’y a que les bénévoles qui compte réellement sauver ces femmes et enfants…Les autres, les intermédiaires qui décident, ils ne cherchent qu’à prendre le plus d’argent possible, s’enrichir pour enfin s’acheter des yachts.

Moi – C’est vrai…Malheureusement. Mais, c’est comme ça.

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