Anima Studium - Acte IV Scène 6

Informations : Anima Studium -Acte 4 Scène 6 - Cidragon6 – 2007

Acte IV

Scène 6

Elle – Il y a trop d’hommes qui se battent. Surtout que leurs arguments ne sont pas convainquant. Les musulmans par exemple, l’un des cinq piliers de l’Islam, c’est la profession de foi. Pour cette chahada, ils sont prés à faire de nombreuses guerres, tuer des centaines de milliers de femmes et d’enfants.

Moi – Combien sont déjà morts pour les guerres de religion ?

Elle – C’est lamentable, il y en a plus que des millions.

Moi – La plupart des conflits actuels sont en rapport direct avec la croyance des hommes.

Elle – Alors que cette croyance n’est en faite qu’une illusion.

Moi – C’est une illusion pour tout le monde. Croire en une vie après la mort, c’est trop  beau. S’il y avait un paradis et un enfer, je pense qu’on l’aurait remarqué, depuis le temps. Il n’existe ni dieu ni maître. L’homme ne peut vivre sans croire en quelque chose. Quand il n’arrivait plus à croire en lui-même, alors il a commencé à croire qu’il avait un maître.

Elle – C’est vrai, ils croient n’importe quoi. Comment leur faire comprendre. Je crois bien que la religion devrait être interdite aux moins de dix-huit ans.

Moi – Tu le penses aussi ?

Elle – Je vois de nombreuses personnes qui entraînent leurs enfants avec eux, dans les églises, dans les mosquées, dans les temples. Ces enfants, ils n’ont pas donnés leur avis, ils ne peuvent rien faire. Ils sont condamnés.

Moi – Dés leur plus jeune âge, ils sont entraînés dans cette bêtise comme l’a été leur parents par le passé…

Elle – Parfois, je vois des reportages à la télé. Il y a ces pauvres petits humains qui font comme les grands, avec les yeux tristes et respectueux…C’est tellement dégueulasse de leur faire ça…

Moi – C’est pour cela que comme toi, je pense que la religion devrait être interdite aux moins de dix huit ans. De cette manière, les humains ne croiraient plus en la présence d’un être suprême, ils croiraient bien plus en eux.

Elle – Surtout que l’homme, manipulé depuis son plus jeune âge, ne cherche pas à comprendre. Il le sait, c’est tout. Après, il croit ce qu’on lui dit, tout ce qu’on lui dit.

Moi – Dieu est une création de l’homme. Il est mauvais. Il ne cherche qu’à mettre trop d’ordre dans ce monde…Mettre de l’ordre par la force, par l’injustice, par la mort et la douleur. Tellement de gens ont étés tués. Des hommes, des femmes et des enfants ont étés torturés, lapidés, écartelés, écrasés, par ceux qui pratiquant les religions.

Elle – Je n’arrive pas à croire que les gens puissent encore croire en dieu après avoir vécu tant de misère. Si cet être existait, je pense qu’il aurait grandement amélioré les choses.

Moi – Le divin n’est qu’une création de l’homme.

Elle –  Il n’a apporté que des malheurs, qu’il disparaisse avec le temps !

Moi – Tu as bien raison, comme toujours.

Elle – Franchement, quelle idée de tuer pour imposer nos idées ? Quelle est l’utilité de vouloir instaurer une égalité entre les esprits ? Tout le monde est différent et nous devons toujours avoir la liberté de penser ce que l’on veut…

Moi – Mais tu sais, je n’en veux pas aux gens qui croient en ces choses là. J’en veux simplement à ceux qui ont commencé.

Elle – Les gens, ils pensent ce qu’ils veulent et moi non plus, je ne suis pas contre eux.

Moi – Cela dépend quand même…Par exemple, la discrimination… Tant de lois l’interdisent et le condamne, et pourtant, cette abomination continue de faire des victimes.

Elle – Tu as eu à faire à eux ?

Moi – Oui…A ces gens…

Elle – C’est vrai, tu m’a raconté…Ce petit enfant qui est venu te traiter de…

Moi – Je déteste ce mot.

Elle – Les couleurs ? Elles n’existent que par le physique.

Moi – J’ai bien dit que ce sont les parents qui ont forcé cet enfant à devenir un homme…Ces parents, ils méritent la plus haute condamnation qui soit possible. Ils sont manipulés depuis leur plus jeune age. Le racisme, l’antisémitisme ou la xénophobie, c’est un héritage. Cela se transmet de père en fils, de mère en fille, ainsi va les idées.

Elle – L’homme a fait tellement de mal, entre l’esclavage et les génocides…

Moi – La deuxième guerre mondiale était bien noire…

Elle – Au fond, on dit ça mais il y a des génocides de notre temps.

Moi – C’est vrai, mais les médias minimisent tout ce qui se passe. Au Darfour, il y a déjà trois cent mille victimes !

Elle – Je crois que c’est parce que l’humain est trop naïf, il croit tout ce qu’on lui dit…Combien de temps mettra t-il avant d’anéantir complètement ces mauvaises idées ?

Moi – Je ne sais pas…Cette situation s’est quand même améliorée, depuis quelques décennies.

Elle – Dans quelques temps, je l’espère, personne ne souffrira plus de ces affreux qui se croient tout permis.

Moi – Comment peuvent-ils remarquer les défauts physiques ? Moi j’ai vraiment du mal.