Anima Studium - Acte I Scène 2

Publié le par Cidragon6

Informations : Anima Studium -Acte 1 Scène 2 - Cidragon6 - 2007

Acte I

 

Scène 2

Elle – Tout cela m’épuise. Tu as des amis ?

Moi – Oui, j’en ai…Ils sont extra je trouve. Je connais tant de monde, mais ma différence m’empêche d’être comme les autres.

Elle – Cela nous permet d’avoir pleins d’ami. Souvent, j’essai de regrouper le plus de monde possible, pour que nous ne soyons pas seul.

Moi – Je déteste voir une personne seule. Elle semble si triste. Avant, j’étais un vrai idiot.

Elle – Depuis tu vis ?

Moi – Depuis, j’essai de me faire connaître en bien, où que ce soit.

Elle – Tu en as beaucoup ? D’amis ?

Moi – J’ai des fidèles amis sur qui je peux compter. Je fais beaucoup confiance aux gens.

Elle – Pareil pour moi. On me dit trop naïve, mais je vois bien comment se passe les choses.

Moi – On me dit trop naïf, mais personne ne me connaît. Si j’ai appris une chose vraiment importante, dans ma vie, c’est que les personnes qui se servent de vous, je me sers d’eux.

Elle – A plusieurs reprises, je fréquentais des personnes qui riaient derrière mon dos. C’est vrai que je leur avais donné l’occasion… Quoi qu’il en fût, je continuais à les voir pour en apprendre sur eux.

Moi – Ces personnes qui se moquent…Je les ai connus aussi. Mais n’allons pas parler d’eux…Revenons sur nos fidèles amis, ceux que nous avons…

Elle – J’espère qu’ils me fond confiance.

Moi – Ils te font confiance, tu es sincère, tout comme moi.

Elle – L’amitié, c’est quelque chose de fantastique ! C’est vraiment dommage que certains amis disparaissent avec le temps.

Moi – Ils choisissent leur voie, c’est malgré eux…

Elle – Certains pleurent ?

Moi – Je ne sais pas. Je ne pleur jamais…

Elle – Tu as raison, c’est trop difficile de pleurer. J’essaie, mais je n’y arrive pas.

Moi – J’ai l’impression qu’il me faut bien pire pour que mes larmes coulent.

Elle – Si tu me voyais pleurer, tu ferais quoi ?

Moi – Je pleurerais aussi.

Elle – Nous pleurions ensemble ?

Moi – Oui

Elle – (Elle se met à sangloter)

Moi – (Il sanglote aussi, ils se regardent tous les deux)

(Quelques secondes passent, puis ils arrêtent de pleurer)

Elle – Merci…Sans toi, je n’y serais jamais arrivée.

Moi – C’est moi qui te remercie, sans toi, cela m’aurait été impossible…

Elle – Que diraient nos amis ?

Moi – Je l’ignore, car ils ne me l’ont jamais dit.

Elle – Y en a-t-il un seul qui l’ai dit ?

Moi – Il y en a un. S’il m’entendait !

Elle – Moi aussi, je me rappel. Il est là.

Moi – Les amis restent toujours là. Ils ne nous quittent jamais.

Elle – Et même si nous ne voyons pas un ami depuis des années, quand nous le revoyons, nous rigolons toujours.

Moi – C’est l’habitude…

Elle – Mais ma différence gâche tout.

Moi – Cela ne gâche peux être pas tout ! Tu devrais leur demander !

Elle – Non, je veux qu’ils me le disent…

Moi – Ils ne peuvent en avoir l’idée, ils ne sont pas différents !

Elle – Peut-être qu’au font, tout le monde est différent, mais que je suis folle et que je me crois spéciale.

Moi – Je pensais pareil pour moi, mais doute-tu de ta conscience hors normes ?

Elle – Comme tu me l’a fait remarqué tout à l’heure, un fou ne sait pas qu’il est fou. De cette même manière, peut-être que ma différence vient uniquement de ce fait…

Moi – Doute-tu de tout ce que tu as vécue ?

Elle – … (Elle pense en regardant en l’air)

Moi – Alors ?

Elle – Non. Je ne doute de rien du tout.

Moi – Qu’il en soit ainsi. Il ne faut pas trop douter, il faut être certain.

Elle – Je suis certaine.

Moi – Pour de vrai ?

Elle – En effet, pour de vrai.

Publié dans Ecriture - art

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